Comment devenir transporteur de chevaux ?

Comment devenir transporteur équin ?

Une chose est sûre : exercer une activité de transport équin ne s’improvise pas. Être sur la route, au volant d’un camion ou d’un 4×4 qui tracte un van. Les soirs, nuits, week-ends et jours fériés n’est pas de tout repos. Conduire et avoir son permis ne sont pas les seules compétences à avoir. Savoir embarquer un cheval, le transporter en toute sérénité, le soigner si besoin… Autant de manipulations qui font qu’un transporteur professionnel doit parfaitement connaître les équidés. Découvrez comment devenir transporteur de chevaux.

Quelles sont les missions d’un transporteur équin professionnel ?

Le cœur de métier d’un transporteur équin professionnel est de déplacer des équidés d’un point A à un point B, très souvent entre deux écuries, pour se rendre sur un hippodrome ou à l’occasion d’une compétition équestre. 

Mais, il ne fait pas que transporter. Il est aussi chargé d’embarquer et de débarquer les équidés dans le calme, d’assurer le bon déroulement du trajet et veiller au respect de la réglementation du transport d’animaux vivants. À ce sujet, il est tenu de vérifier que les chevaux sont en état de voyager, d’observer les normes d’hygiène, la durée et les horaires de trajet.

💡 Bon à savoir : l’activité de transporteur équin peut s’exercer à titre d’indépendant en créant une société de transport ou en tant que salarié.

Quel diplôme faut-il pour devenir transporteur de chevaux ?

Les qualités requises pour transporter des équidés

Le métier de transporteur équin professionnel est exigeant autant d’un point de vue physique que de la disponibilité. Les chauffeurs passent énormément de temps sur la route, parfois la nuit, les week-ends, les jours fériés…

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Cela peut vous paraître évident, mais il faut le rappeler : la connaissance du comportement des équidés est un prérequis indispensable. Savoir les manipuler, les calmer ou encore les soigner en cas d’incident est essentiel.

➡️ Allez lire notre article pour savoir comment répondre au bien-être du cheval pendant le transport.

Même s’il s’agit d’une activité solitaire, de bonnes qualités relationnelles sont nécessaires pour communiquer avec les propriétaires de chevaux. D’ailleurs, la maîtrise de l’anglais a minima est un gros plus.

Les qualifications obligatoires pour exercer le métier de transporteur équin

Un nombre considérable de personnes exercent illégalement une activité de transport équin, volontairement ou pas. C’est ce qu’on appelle les faux transporteurs. Un vrai professionnel doit disposer de 5 documents obligatoires :

  • d’une autorisation d’exercer la profession de transporteur équin d’une Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) ;
  • d’un agrément de véhicule d’une Direction départementale de la protection des populations (DDPP) ;
  • d’un certificat de compétence des conducteurs et des convoyeurs d’animaux vivants (CCTROV) ;
  • d’une licence de transport public routier de marchandises (intérieure ou communautaire) ;
  • et d’une autorisation de transport (type 1 ou 2).

En sus, il devra pouvoir présenter une assurance professionnelle de transporteur équin​ et un permis de conduire pour transporter des chevaux en cours de validité relatif au véhicule utilisé (van, camion VL, poids lourd).

La rémunération dépend du mode d’exercice d’activité : salariat ou en société. Dans tous les cas, le professionnel doit être en mesure de présenter un extrait K-bis de l’entreprise à laquelle il est rattaché.

Voilà comment devenir transporteur équin et exercer son activité en toute légalité. L’un de nos objectifs chez Ogalo est de lutter contre les faux transporteurs.

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Sources :